Le salut formel : l'un tend la main droite paume en l'air et l'autre la recouvre. Un salut plus familier peut être une main tendue, paume vers le haut.
— Se prendre par l'avant bras est un geste de salut entre égaux, un salut traditionnel.
— Entendu et attesté est la formule traditionnelle pour valider une déclaration.

Une Dame rompt toujours le pain la première.
— Dans le Sud, le repas principal est le dîner.
— La tradition veut que les bêtes boivent leur content, puis le berger attend que l'eau retrouve sa pureté avant de boire.

La croyance veut que d'étranges choses puissent arriver à qui voyage sous la lune double.

Il existe des jours de repos. Aux beaux jours du printemps et de l'été, des foires sont organisées si aucune Chute n'est prévue dans la région. Parmi les danses qui ont lieu lors des Foires, les quadrilles ont un franc succès. Il existe aussi des danses en couple.
— Il existe un Festival de Printemps où tous les habitants du Fort de Fort accueillent un invité. Tout l'hémisphère occidental de Pern peut être là, pendant les deux jours du festival. C'est à ce moment qu'on élit les nouveaux maîtres et qu'on nomme les apprentis. On danse toute la nuit.
— A Igen, les rassemblements différent des autres : les gens parlent peu et le marchandage ne commence que quand les deux partis sont confortablement installés.
— Il faut parfois payer un droit d'entrée dans les rassemblement, comme à Nabol. Les employés d'un Fort sont autorisé à se rendre à la foire après leur travail. On y distribue parfois de la viande grillée à la foule.
— On ne peut pas interrompre un marchandage pendant une Foire, c'est une question de politesse.
— Une transaction se scelle par une poignée de main.

Une demande de mariage se fait auprès du Harpiste.
— La robe de noces traditionnelle est en dégradé de rouges.
— La tradition veut qu'une mariée vierge porte les cheveux détachés.

Au décès d'une personne dans un Fort de mer, on utilise une barque de cérémonie. Le corps est placé à bord de celle-ci, près du gouvernail. On laisse la mer prendre les morts.
— Une partie de la flotte du Fort suit la barque vers le courant.
— On place les distinctions particulières du mort sur ses vêtements (nœud de Maître ou de Compagnon, tenue de vol, vêtements aux couleurs de l'Atelier, blason du Fort, etc).

Les deux interdits majeurs du Weyr sont :

— Ne pas emmener une dragonne loin de son Weyr quand elle est proche d'un vol nuptial. Son ardeur diffuse ses émotions dans un vaste périmètre, que tous les hommes peuvent sentir. De plus, s'il s'agit d'une Dorée, on prendra garde à éloigner les autres Dorées afin qu'il n'y ait pas de combat entre elles.
— Tout différent entre chevaliers - dragons doit se régler par un combat à mains nues sévèrement arbitré à l'intérieur du Weyr. Le duel armé est interdit.

On lève le poing - fermé - pour donner le signal traditionnel de l'envol.
— Lever plusieurs fois le poing signifie Bien fait et merci.
— Les chevaliers-dragons et les dames jurent sur la coquille de leur dragon.

Pour la Confirmation d'un Seigneur, on lessive les murs, on scelle les pavés, des bannières battent à toutes les fenêtres, des fleurs décorent les cours et le Hall du Fort.
— Le Seigneur est aussi appelé Lord. Ou par le nom de son Fort.
— Le rang d'un noble dépend du statut de l'ancienneté de son Fort d'origine et de son degré de parenté avec le Seigneur Régnant du Fort.

Dans les Forts, le repas principal se fait le soir. Il y a plusieurs services dans le Hall Principal du Fort.
— Au Fort, les harpistes mangent à la première table suivant la table principale en importance.
— A l'arrivée des beaux jours, lorsqu'aucune Chute n'est prévue en fin de semaine, des foires sont organisées dans les grands Forts.

Le duel y est coutume admise, contrairement aux règles en vigueur dans les Weyrs.
— Cependant, un duel contre un chevalier - dragon ne sera jamais un duel à mort, ni un duel armé.
— Il est interdit de provoquer un chevalier - dragon ou une dame lors d'une Quête.
— Tuer un chevalier dragon est passible d'exil sur une île du Sud qui est une région fortement volcanique et non protégée des Fils.

L'adoption (enfant né dans un Fort et élevé dans un autre) est une pratique courante dans les Forts, et fut instaurée pour éviter les problèmes de consanguinité.
— Les filles des Forts pensent que c'est mal d'avorter.

Le rang d'un Maître d'Atelier est égal à celui d'un Seigneur de Fort.
— Les rangs dans les Forts ne comptent pas dans les Ateliers.
— A l'Atelier de la Harpe, les maîtres reçoivent un saphir bleu à leur nomination.
— La tradition veut que le plus vieux compagnon sous le même maître soit responsable du dernier apprenti.

Dans les Ateliers, les repas sont inversés par rapport aux Forts : on prend le repas principal en milieu de journée. Après le repas du soir, on reste discuter à table, jusqu'à ce que les Maîtres et Compagnons sortent. Après seulement les apprentis peuvent sortir. Il y a plus de manières qu'au Weyr.
— La tradition veut que dans les manifestations, le harpiste reçoive une coupe de vin à chaque chanson qu'il chante

Les apprentis font des commissions pour leur Maître et si le Maître trouve qu'ils travaillent bien, ils ont un peu d'argent pour les foires.
— Certains objets peuvent être 'estampés' par un artisan, leur valeur est alors plus grande. Ils peuvent ensuite être négocié auprès d'un commerçant itinérant.