Les chevaliers - dragons et les dames sont les maîtres et maîtresses des dragons. Sur leurs partenaires draconiques, ils sont l'unique protection de Pern contre les Fils dévastateurs. Pour les Pernais, être chevalier-dragon est, traditionnellement, un honneur et une haute distinction. Cela fait de l'individu une personne à part. Les chevaliers-dragons et les dames sont considérés comme une élite.

Après la ponte d’œufs par une Reine, les bronzes, les bleus et les vertes du Weyr se mettent en Quête. Leurs capacités télépathiques leur permettent, en effet, de déceler chez les individus de bonnes prédispositions psychologiques et télépathiques au marquage d’un dragon. De plus, il s'agit uniquement de personnes ne souffrant d'aucun handicap physique et d'aucune tare ou maladie débilitante.

Les candidats à l’Empreinte peuvent être recrutés dans le Weyr même, et dans le territoire qui est sous la garde du Weyr. Il est plus rare que la Quête s’étende au reste de Pern, même si cela reste possible : les Weyrs préfèrent offrir aux dragonnets nouveaux-nés un choix très étendu de candidats de peur que l’un d’eux ne décède par manque de chevalier compatible. Car c'est le dragon nouveau-né, lui et lui seul, qui choisit son binôme.

Si le candidat marque un dragonnet lors de l'Eclosion, la tradition veut que son nom soit raccourci. Ainsi, Naton devient N'ton, Fallarnon devient F'lar, etc. Cette coutume ne s'applique qu'aux garçons.

L’ Empreinte est l’établissement d’un lien mental extrêmement puissant entre le candidat et le dragon et elle se fait à la naissance du dragon. Le marquage se caractérise par l’apparition soudaine d’une joie intense, le jeune chevalier sentant qu’il ne sera plus jamais seul. Le dragonnet marqué se précipitant sur son maître (ou sa maîtresse) annonce alors son nom (qui se terminent toujours par –th) – et en profite pour réclamer à manger juste après –. Bien qu’inexplicable, le choix du futur chevalier par le dragon est irrévocable et incontestable.

Les dragons sont profondément dépendants psychologiquement de leur cavalier. La fidélité des dragons envers leurs maîtres est complète et indéfectible. Un dragon appartient à son maître, et réciproquement : cœur et âme sont irrévocablement accordés et seule la mort peut dissoudre ce lien ineffable. Ainsi, un dragonnet qui ne parvient pas à être marqué peu après l’Eclosion meurt. De même, si le chevalier décède, le dragon se suicidera immédiatement en allant dans l’Interstice.

Les chevaliers ayant perdu leur dragon deviennent dépressifs, sombrant dans un profond mutisme et finissent par se laisser mourir. Cependant, certains d’entre eux parviennent à survivre malgré le profond traumatisme que laisse cette perte.

En dehors de l'organisation du Weyr lui-même (Clic), le statut social des chevaliers-dragons est militaire, totalement dépendant de la couleur de leur dragon. Cela est dû à la structure sociale naturelle des dragons.

Dorées et bronzes, ainsi que leur chevalier, sont au sommet de la pyramide. Les chevaliers bruns ont plus d'amplitude et peuvent atteindre un niveau quasi-équivalent à celui des chevaliers bronzes comme atterrir aux rangs les plus bas selon l'habilité et l'ambition personnelle du maître. Les chevaliers bleus et verts sont à la base de la pyramide. En effet, leur dragon obéissent aux dorées comme aux bronzes sans poser de questions en général et les chevaliers tendent également à ne pas avoir des personnalités de meneurs d'hommes.

Tandis que les Chefs du Weyr ont des rangs équivalents à ceux des Seigneurs de Fort ou des Maîtres d'Art, même le jeune Aspirant est au niveau d'un Compagnon et reçoit le respect dû à tous les chevaliers-dragons, protecteurs de Pern.