Au temps des âges sombres, la cité de Cathairfál fut fondée pour résister aux assauts des ténèbres par le mythique roi Hardan. Nous étions en guerre contre Vorlun et son armée de monstres. Mais, grâce au grand sorcier Inasmir, nous fûmes victorieux. Mais le triomphe fut de courte durée, nous ne vainquîmes que pour découvrir un nouveau maléfice... Chaque nuit, la cité était attaquée par des hordes de créatures... Et encore une fois, Inasmir nous sauva, en créant le Bouclier qui empêcha ces bêtes issues des profondeurs de la nuit de nous envahir. Et les années passèrent. Un beau jour, Inasmir vint à disparaître. Et la nuit suivante, le Bouclier chuta. Il y a des légendes qui deviennent réalité... Il y a des héros qui se découvrent une destinée... Soyez prêts à vous battre pour ce en quoi vous croyez contre les forces d'un mal ancien... La fin est proche.
Every great story has a beginning
Lettre de Erriel Sirwë, Mère Inquisitrice à Rodion Renfor, chef d'armée, Dragonnier.
« Malgré les différends qu'a pu connaître votre peuple avec les autres, l'heure n'est plus aux courbettes et aux négociations diplomatiques. Vous excuserez ma franchise et mon empressement mais ce que j'apprête à vous révéler risque fort de vous concerner, vous autres dragonniers. J'ai, en effet, de fortes raisons de croire que le pays tout entier va connaître des bouleversements, et non des moindres. J'imagine sans peine votre suspicion mais tout cela est très sérieux. Pour vous prouver ma bonne foi et mon respect pour vous, je suis même prête à vous révéler le fin mot de l'histoire, quand bien même celle-ci met en danger des êtres qui me sont chers. Malgré votre indifférence à l'égard de Cathairfál et des évènements qui s'y déroulent, vous avez sans nul doute déjà entendu parler de la légende du roi Hardan et de la création de la citadelle ? Vous savez aussi que durant des centaines d'années, tous les peuples confondus, le votre y compris, ont dû lutter, au prix de lourds sacrifices, face aux créatures des ténèbres à qui personne n'a encore trouvé de nom assez terrible pour s'y référer, si ce n'est Créatures des Enfers ? Voilà de nombreuses années déjà que Inasmir le Sorcier a mis au point de solides barrières magiques protégeant la ville. Nous les nommons à juste titre « le Bouclier du Sorcier » ou plus simplement le Bouclier. Aussi, sans doute, avons-nous contracté une immense dette envers Inasmir... Quoiqu'il en soit, il y a quelques mois de ça, Inasmir nous a tourné le dos. Tout ce qu'il y avait de bon en lui s'est obscurci au point qu'il nourrit aujourd'hui de néfastes projets de domination sur Cathairfál et sur ses habitants, mais sans doute aussi sur le monde dans son entier. Parce qu'il ne trouvait pas assez démonstratives l'admiration et la reconnaissance du roi et plus généralement du peuple pour sa puissance et ses dons, il s'est vengé de la pire manière qu'il soit : après avoir rompu le charme des frontières invisibles de la citadelle, il s'est volatilisé dans la nature, emportant avec lui le secret du Bouclier. La situation ne serait pas si désespérée si l'une de nos sœurs Inquisitrices n'était pas au centre de ses obscurs desseins. En effet, l'une d'entre nous s'est laissée corrompre, elle a pour nom Andaril Sirwë. C'est ma propre sœur. Je la soupçonnais depuis longtemps déjà d'être éperdument amoureuse du sorcier, mais, voulant la protéger, j'ai gardé le silence. Je le regrette maintenant, bien que je n'imaginais pas une seule seconde que sa passion puisse la pousser si loin en dehors des sentiers battus. À la demande de Inasmir, Andaril s'est enfuie. Elle porte sur elle une clef – dont on ignore la description – qui apparemment ouvrirait une boite, la Boite d'Inasmir, aussi nommée Boite Oubliée. Cette boite, vous le devinez, renferme le secret du Bouclier. D'étranges et fabuleux récits circulent sur les pouvoirs de cette fameuse boite, et tout aussi vrai que nous ne savons pas exactement de quoi celle-ci est capable, ces récits ne sont là que ragots et inventions issus de l'imagination du peuple. Il nous faut retrouver au plus vite la clef et la boite, mais je doute que les choses soient si simples. Je crois, de mon côté, que Inasmir nous réserve encore bien des surprises, mauvaises, cela va de soit. Cependant, après vous avoir clarifié la situation, j'en viens maintenant au véritable motif de ma lettre. Je ne serais pas étonnée que le sorcier ou Andaril ou même tous deux ne viennent chercher refuge par chez vous, dans les montagnes de Bairr Bàn, aussi ne serez-vous pas étonnés de rencontrer du monde là-bas, car, bien entendu, nous allons les prendre en chasse. Quant à ce que vous pourriez faire pour nous, si vous vous le demandez, voici mes questions. Nous aiderez-vous ? Laisserez-vous de côté cette vielle rancœur que vous nourrissez contre nous pour voir nos rapports à l'avenir sous un jour nouveau ? Enfin et surtout, si une guerre était déclarée contre Inasmir, vous joindriez-vous à nous ? Erriel, Mère Inquisitrice. »
Petits Papiers ♣ Citation : Il n'est qu'une chose horrible en ce monde, un seul péché irrémissible, l'ennui. ♣ Oscar Wilde ♣ Caractère : Doux Aimable Calme Confiant Sympathique Tête en l'air Observateur Prudent Sûr de lui Posé Travailleur ♣ Particularités :
Sujet: Re: Echo des Plaines ♣ le vol noir des corbeaux sur nos plaines Jeu 6 Jan - 22:56
Bonjour/bonsoir,
Vous nous aviez proposé de vous donner des nouvelles, alors en voici, j'espère juste être au bon endroit pour poster ça. Avant ça, bien sûr, je vous souhaite une bonne année pleine de réussite et tout ça, et puis, pour votre forum, une bonne continuation, en espérant qu'il suive son petit bonhomme de chemin. Concernant les nouvelles d'Écho, maintenant. Après un petit mois d'existence, nous avons installé une nouvelle version ainsi qu'une première intrigue.
Spoiler:
Eydis a écrit:
Il n'y a pas de lumière sans ombre.
On raconte que lorsque le monde était jeune encore, un jour apparurent les Saisons. On raconte qu'elles n'étaient pas de mon fait et que leur simple existence était la preuve que Lanriel, mon enfant, avait enfin pris vie. Peut-être est-ce la Vérité ou peut-être mon bon plaisir est-il de vous faire croire qu'en ce monde, je ne contrôle pas tout. Ma réputation d'être fantasque me précède et j'en joue volontiers. Être la Déesse d'un monde a de nombreux avantages puisque outre le fait d'être adorée par des centaines de fidèles la multiplicité des formes que j'ai pris m'assure de pouvoir marcher au milieu des mortels sans risquer d'être reconnue. Mais revenons-en à notre histoire de saison voulez-vous. Le monde était jeune alors. Bien plus jeune qu'aujourd'hui et mes premiers-nés venaient à peine d'en écrire le prologue. Chaque jour de nouvelles merveilles s'offraient à leurs yeux ébahis et chaque jour le monde leur offrait une nouvelle raison de s'étonner. La neige, la première fois qu'elle se posa en douceur sur le sol, leur fournit une raison bien suffisante de jaser pendant des heures. On déclara partout que c'était la plus belle chose qu'on ait jamais vu et, pendant plusieurs jours, mes enfants furent ravis de la voir tomber et tomber encore. À ce moment-là l'hiver était encore une chose inconnue et personne ne pouvait imaginer que cette substance merveilleuse provoquerait tant et tant de souffrances. Les ténèbres d'un premier hiver refermèrent leurs griffes sur mes enfants et leurs infligèrent des peines qui semblaient ne jamais devoir finir. Pourtant, certains parmi mes valeureux premiers-nés décidèrent de ne pas se laisser décourager et interrogèrent ceux qui voyaient au-delà des voiles du futur pour enfin connaître le destin de cette terre. Ces derniers leur prédirent, sur mon ordre prétend-on, que cette saison infernale n'aurait pas de fin si tous ne se rassemblaient pas dans un rituel commun pour implorer la Création elle-même de relâcher le soleil salvateur qui viendrait réchauffer la terre gelée. Ce rituel devrait avoir lieu au coeur même de l'hiver, au moment où les jours semblaient si courts que la glace des chemins ne semblait même pas faire mine de fondre. Il marquerait la fin de l'année, permettant à mes fidèles de faire table rase du passé et de se purifier des péchés accumulés. Dans la nuit la plus longue, tous livreraient aux ténèbres leurs vices en se plongeant dans l'eau glacée des bains préparés par mes prêtres et embrasseraient à nouveau la lumière en se réunissant autour d'une table pour partager des mets préparés par tous et pour tous. Imbolc était né.
Cette fête symbolise la rédemption, un nouveau départ et pour mes précieux druides elle marque le compte à rebours inévitable jusqu'à la célébration de Beltane au cours de laquelle une nouvelle génération d'Enfants Sacrés sera engendré. Ce soir, je serai partout et nulle part. Ce soir, je célèbrerais Imbolc avec vous. Je vous permettrai de vous retrouver autour des cuves d'eau glacée, attendant avec appréhension le moment inévitable de l'immersion purificatrice. Je vous permettrais de vous restaurer à de grandes tablées avec des gens dont vous ignorez tout et qui peut-être deviendront des alliés précieux dans le futur. La nuit d'Imbolc est magique, mes enfants et ce soir je vous invite à me suivre...
Dans les pas d'Eydis
Tous ou presque participent à la fête d'Imbolc et même la Chute du Bouclier n'a pas réussi à empêcher les citoyens de Cathairfál d'en profiter puisque lors des célébrations principales, les créatures semblent mystérieusement disparaître. Le clergé prétend que c'est une bénédiction accordée par la déesse, un répit dont tous doivent se réjouir et personne n'a la moindre raison de les contredire. Mais où fêter Imbolc? Dans toutes les cités humaines (sauf Mhian Dhiaga qui ne reconnaît pas l'autorité d'Eydis). La capitale et la cité de Port-aux-princes disposent bien entendu de fêtes bien plus grandes que les modestes célébrations des villages alentours mais voici les divers endroits où vous pourrez vous réjouir comme il se doit de l'arrivée de la Nouvelle Année.
On croirait voir vivre et mourir la lune...
Insuline Invité
Echo des Plaines ♣ le vol noir des corbeaux sur nos plaines
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